Le Bruit du temps de Ossip Mandelstam

22.10 CHF

Dernier article en stock, commandez vite !

L’article est réservé pour vous pendant 48h dans le magasin sélectionné. Paiement en magasin.

Date de parution : 02.2012
Auteur(s) secondaire(s) : Jean-Claude Schneider
Format : Grand Format
Nombre de pages : 120
Résumé : " Je n'ai pas envie de parler de moi, mais d'épier les pas du siècle, le bruit et la germination du temps... " Même s'il s'en défend, avec Le Bruit du temps, publié en 1925 et rédigé en Crimée dès 1923, Mandelstam signe son livre le plus autobiogaphique et donc la meilleure introduction qui soit à son oeuvre. Il y évoque le Pétersbourg d'avant la révolution et sa formation de poète : de la bibliothèque (russe et juive) de son enfance à l'étonnant professeur de lettres, V. V. Gippius, qui lui a enseigné et transmis la " rage littéraire ". Mais le livre est aussi une éblouissante prose de poète, qui annonce Le Timbre égyptien. Une prose où le monde sonore du temps (concerts publics, mais aussi intonations d'acteurs, chuintements de la langue russe) constitue la base du récit, une prose qui jaillit d'un regard à travers lequel le monde semble vu pour la première fois, avec une étonnante intensité. Mandelstam compose ainsi une suite de tableaux d'une exposition sur la préhistoire de la révolution. Le livre s'achève au présent sous une chape d'hiver et de nuit (" le terrible édifice de l'Etat est comme un poële d'où s'exhale de la glace "), face à quoi la littérature apparaît " parée d'un je ne sais quoi de seigneurial " dont Mandelstam affirme crânement, à contre-courant, qu'il n'y a aucune raison d'avoir honte ni de se sentir coupable. Pourquoi traduire une nouvelle fois Le Bruit du temps alors qu'il existe déjà deux traductions en français, l'une, médiocre, dans une anthologie de proses de Mandelstam intitulée La Rage littéraire chez Gallimard, jamais rééditée ; l'autre, extrêmement précise, par Edith Scherer, à L'Age d'homme, reprise dans la collection " Titres " chez Christian Bourgois ? Sans doute parce qu'il fallait faire appel à un poète pour donner à entendre dans une langue d'une grande richesse, la musique et l'éclat si particuliers de cette prose. Nous avons commandé cette traduction nouvelle à Jean-Claude Schneider, admiré de poètes allemands comme Hölderlin, Trakl, Bobrowski, qui avait déjà traduit de Mandelstam, à La Dogana, des poèmes de Simple promesse et surtout le magnifique Entretien sur Dante, précédé de La Pelisse.
Plus d’information
Réf. 001-9782358730365
EAN 9782358730365
Rédigez votre propre commentaire
Seuls les utilisateurs connectés peuvent soumettre un avis. Veuillez vous connecter ou créer un compte.
Afin de pouvoir vous présenter nos services de manière optimale, nous utilisons des cookies et des techniques comparables ainsi que des services tiers. Certains d’entre eux sont essentiels au fonctionnement de notre plateforme. D’autres nous permettent d’améliorer constamment nos services et de vous proposer des contenus personnalisés.
Techniquement nécessaires
Cookies nécessaires au fonctionnement du site web. Sans ces cookies, les fonctions critiques du site ne peuvent pas être assurées, comme par exemple la connexion au compte utilisateur ou la protection des formulaires contre les robots.
Analytics
Cookies utilisés dans le cadre de la mesure d'audience. Nous utilisons ces données dans un effort constant d'amélioration de nos offres et services suivant le comportement et les particularités de l’utilisateur. Les services tiers utilisés sont Google Analytics et Facebook.